Inséparables chaises à bras pour un Gentilhomme et sa gente Dame, généreuse table de communauté flanquée de ses mystérieuses niches et belles cruches à huile du Quercy, voici les trésors qu’Aux-Rois-Louis vous propose pour commencer l’an de grâce 2023.

Deux inséparables chaises à bras en noyer – Louis XIII – Quercy – [ME089]

Exemples d’assises considérées comme confortables sous Louis XIII, voici deux chaises à bras aux dossiers quasiment droits dont la douceur réside plutôt la façon des accoudoirs, terminés en crosse, et le tournage, dans l’esprit Renaissance, des montants reliant dossiers et accoudoirs au piétement.
Deux inséparables chaises à bras en noyer – Louis XIII – Quercy – [ME089]

On imagine cet instant de délassement pour le maître de céans et sa femme, assis côte à côte sur ces deux chaises à bras, au confort tout de même très Louis XIII, c’est à dire relativement spartiate. Si les dossiers sont peu inclinés et donc presque droits, on remarque toutefois certains éléments de fabrication assez délicats.

Dimensions :
Grande chaise à bras
Largeur : 64 cm, hauteur : 117 cm, profondeur : 46 cm.
Petite chaise à bras
Largeur : 59 cm, hauteur : 108 cm, profondeur : 42 cm.
Référence : [ME089]

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La plus grande de ces deux chaises à bras Louis XVIII était probablement celle du maître de céans qui trouvait, au moment de s’y asseoir, quelques instants de répit et de délassement.
La plus grande de ces deux chaises à bras Louis XVIII était probablement celle du maître de céans qui trouvait, au moment de s’y asseoir, quelques instants de répit et de délassement.
La plus petite de ces deux chaises à bras Louis XIII accueillait l’épouse du maître de céans. On peut les imaginer tous deux assis auprès d’une grande cheminée et profitant à la veillée d’une belle flambée réconfortante.
La plus petite de ces deux chaises à bras Louis XIII accueillait l’épouse du maître de céans. On peut les imaginer tous deux assis auprès d’une grande cheminée et profitant à la veillée d’une belle flambée réconfortante.

Table de communauté en noyer – XIXᵉ siècle – Sud Ouest – [ME088]

Grande table de communauté en noyer provenant d’un Monastère du Sud Ouest de la France. Elle mesure trois mètres de long et peut accueillir aisément une dizaine de convives.
Table de communauté en noyer – XIXᵉ siècle – Sud Ouest – [ME088]

Provenant d’un Monastère, cette table longue de 3 mètres pouvait aisément accueillir une dizaine de moines. Elle a été réalisée au XIXe siècle de façon singulière. Elle s’inscrit de par sa façon dans la tradition du mobilier Louis XIII.

Dimensions :
Longueur : 3 mètres, Hauteur : 76 cm, Profondeur : 85 cm.
Référence : [ME088]

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Les pieds de cette table de communauté ont été tournés en balustre, son piètement est constitué d’une entretoise en H, deux éléments empruntés au répertoire Louis XIII par le menuisier qui l’a fabriquée au XIXe siècle dans le Sud Ouest de la France.
Cette table a été réalisée au XIXe siècle de façon singulière. Les pieds reposant sur des boules ont été tournés en balustres, le piétement est constitué d’une double entretoise en H, ces deux éléments relevant typiquement du registre stylistique Louis XIII.

Deux cruches à huile – XIXᵉ siècle – Périgord

Deux cruches à huile – XIXᵉ siècle – Périgord – [PA053] [PA054]
Deux cruches à huile – XIXᵉ siècle – Périgord – [PA053] [PA054]

Issues toutes deux du célèbre centre potier de Beauregard-de-Terrasson, ces deux cruches à huile possèdent des signes distinctifs notoires.

La première, à gauche sur la photo d’ensemble, présente une glaçure lie de vin obtenue grâce à l’oxyde de manganèse, le manganèse étant un métal naturel extrait du sol périgourdin depuis la Préhistoire. Le pigment noir des somptueuses fresques magdaléniennes des grottes de Lascaux fut en effet à l’époque, il y a environ dix huit mille ans, produit non pas à base de charbon mais bien à partir du manganèse. Cette cruche à huile se distingue également par son bec verseur de type bulbeux.
Dimensions
PA053 : hauteur : 35 cm, diamètre : 27 cm.
Référence : [PA053]

La seconde, à droite sur la photo d’ensemble, se pare d’une glaçure vert foncé, obtenue quant à elle grâce à l’oxyde de fer. Elle est pour sa part dotée d’un bec ponté par une anse large.
Sur les parois de sa panse, on reconnaît nettement les concrétions issues du suintement de l’huile de noix, utilisée jusqu’au XIXᵉ siècle comme combustible pour l’éclairage.
Dimensions
PA054 : hauteur : 33 cm, diamètre : 25 cm.
Référence : [PA054]

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