Offert au titre de dote par le père de la mariée, ce coffre en chêne naturel, orné de tulipes et d’un bouquet champêtre, remplissaient au XVIIIᵉ siècle deux fonctions : contenir les effets personnels de la jeune épouse et permettre au couple de s’asseoir au pied de leur lit, en toute intimité. D’où son appellation de coffre bout de lit.
Offert au titre de dote par le père de la mariée, ce coffre en chêne naturel, orné de tulipes et d’un bouquet champêtre, remplissaient au XVIIIᵉ siècle deux fonctions : contenir les effets personnels de la jeune épouse et permettre au couple de s’asseoir au pied de leur lit, en toute intimité. D’où son appellation de coffre bout de lit.
Coffre bout de lit en chêne naturel – XVIIIᵉ siècle – Sud Ouest – [MP046]
Finition assez peu courante pour cette époque, le XVIIIᵉ siècle, ce coffre bout de lit a été simplement protégé par une patine à la cire d’abeille, ce qui a permis de conserver sa teinte chêne clair d’origine.
Finition assez peu courante pour cette époque, le XVIIIᵉ siècle, ce coffre bout de lit a été simplement protégé par une patine à la cire d’abeille, ce qui a permis de conserver sa teinte chêne clair d’origine.
Simple et délicat, ce coffre bout de lit l’est jusque dans son motif central : un bouquet champêtre sculpté autour de l’entrée de serrure et de part et d’autre du vase, deux initiales, M et P. Probablement les initiales des deux fiancés pour lesquels ce coffre bout de lit fut commandé en Aquitaine au XVIIIᵉ siècle, à la veille de la célébration de leur mariage.
Simple et délicat, ce coffre bout de lit l’est jusque dans son motif central : un bouquet champêtre sculpté autour de l’entrée de serrure et de part et d’autre du vase, deux initiales, M et P. Probablement les initiales des deux fiancés pour lesquels ce coffre bout de lit fut commandé en Aquitaine au XVIIIᵉ siècle, à la veille de la célébration de leur mariage.

Dimensions
Largeur : 126 cm, hauteur : 56 cm, profondeur : 62 cm
Référence : [MP046]

Les proportions de ce coffre en chêne ont été pensées de sorte qu’il puisse être placé dans une chambre, en bout de lit, et pour y ranger vêtements ou coussinerie et pour s’y asseoir confortablement pour se dévêtir, se déchausser, ou tout simplement échanger dans l’intimité. D’où son appellation de coffre bout de lit.
Sa façade présente en son centre un bouquet champêtre sculpté, encadré de panneaux en creux ornés d’un motif de tulipes. Ces panneaux se retrouvent sur les côtés, cette fois dotés de poignées de transport. On observe clairement sur chaque angle l’assemblage de la caisse en queue d’aronde.
La finition à la cire transparente a préservé la teinte naturelle de ce chêne clair, ce qui permet à ce coffre bout de lit de s’intégrer en toute harmonie dans nos intérieurs d’aujourd’hui.
À noter deux initiales de part et d’autre du bouquet, M et P. Probablement les initiales des deux fiancés pour lesquels ce coffre bout de lit fut commandé en Aquitaine au XVIIIᵉ siècle, à la veille de la célébration de leur mariage. Rappelons qu’à l’époque celui-ci constituait la dote de la mariée qui y pressait tout son linge avant que d’aller s’installer dans la demeure conjugale.

Survivance de l’époque où les coffres étaient les « valises du Moyen-Âge », transbahutées dans les convois des chevaliers pour aller guerroyer entre eux ou partir en Croisades, ce coffre dispose de deux poignées de transport insérées dans les panneaux en creux qui ornent chacun des ses côtés.
Survivance de l’époque où les coffres étaient les « valises du Moyen-Âge », transbahutées dans les convois des chevaliers pour aller guerroyer entre eux ou partir en Croisades, ce coffre dispose de deux poignées de transport insérées dans les panneaux en creux qui ornent chacun des ses côtés.

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