Table de ferme en chêne – XVIIIᵉ siècle – Cantal – [MP031]
Table de ferme en chêne – XVIIIᵉ siècle – Cantal – [MP031]
Table de ferme en chêne – XVIIIᵉ siècle – Cantal – [MP031]

Cette table de ferme raconte le pays qui l’a vu naître et la vie des braves paysans qui, autour d’elle, se sont assis. Elle est faite d’un chêne clair très dense en raison de la rudesse du climat du Cantal, où il a su courageusement grandir.

Dans la modeste ferme où elle a fait son entrée au XVIIIᵉ siècle, cette table fut pour plusieurs générations le meuble principal, accompagné simplement d’une paire de bancs et d’une étagère à vaisselle.

En bout de table se trouve la place de l'aïeul. C'est lui qui avait la maîtrise du pain rangé dans le grand tiroir, à sa seule portée.
En bout de table se trouve la place de l'aïeul. C'est lui qui avait la maîtrise du pain rangé dans le grand tiroir, à sa seule portée.
Le pain cuit dans le four de la ferme devait être dûment rationné pour nourrir la famille toute la semaine.
Le pain cuit dans le four de la ferme devait être dûment rationné pour nourrir la famille toute la semaine.

En bout de table se trouve la place de l’aïeul. C’est lui qui a la maîtrise du pain, rangé dans le grand tiroir à sa seule portée. Ce précieux pain cuit au four sur place et qui devait durer toute la semaine. Placé sur le côté, l’autre tiroir plus petit était destiné au rangement des couverts et des ustensiles de cuisine.

Placé sur le côté, un autre tiroir plus petit était destiné au rangement des couverts et des ustensiles de cuisine.
Placé sur le côté, un autre tiroir plus petit était destiné au rangement des couverts et des ustensiles de cuisine.
L'ouverture située à l'autre bout de cette table nous en révèle la fabrication typiquement auvergnate.
L'ouverture située à l'autre bout de cette table nous en révèle la fabrication typiquement auvergnate.
Cette traverse assure deux fonctions : le maintien de la structure globale et le coulissage du grand tiroir.
Cette traverse assure deux fonctions : le maintien de la structure globale et le coulissage du grand tiroir.

L’ouverture située à l’autre bout de cette table nous en révèle la fabrication typiquement auvergnate. La traverse centrale, assemblée par tradition en queue d’aronde, assure deux fonctions : le maintien de la structure et le coulissage du grand tiroir. Ce qui caractérise ce meuble globalement, ce sont ses proportions trapues, ramassées. Les pieds robustes sont en sabots.

Ce type de table provient du secteur de Bort-les-Orgues où il semblerait qu’un charron, à savoir l’artisan qui fabriquait les charrettes, ait produit selon les mêmes règles et les mêmes gestes un certain nombre de pièces de ce genre au XVIIIᵉ siècle. On ne les retrouve nul part ailleurs.

Patinées depuis des siècles et porteuses du souvenir d’une vie au plus près de l’essentiel, dans les montagnes préservées du Cantal, ces tables font aujourd’hui leur réapparition sous forme de chaleureux bureaux, dans les échoppes ouvertes au public comme dans le secret de nos intérieurs.

Dimensions

Longueur : 152 cm, hauteur : 76 cm, profondeur : 70 cm

Référence : [MP031]

La traverse centrale fut soigneusement assemblée en queue d'aronde, dans la tradition auvergnate du XVIIIᵉ siècle.
La traverse centrale fut soigneusement assemblée en queue d'aronde, dans la tradition auvergnate du XVIIIᵉ siècle.

Je suis intéressé(e)