De taille imposante, cette plaque de cheminée issue des illustres fonderies du Périgord présente l’héraldique royale traditionnelle, constituée d’une couronne entourée de fleurs de lys et de pommes de pins, promesses de longévité. Elle fut coulée en 1644, cette date faisant partie de son décor établit son attrait historique et son authenticité.

L’aventure des maîtres forgerons du Périgord est une héroïque page d’histoire géologique et politique, à découvrir sur l’étude de référence parue aux éditions Delmas : « Les anciennes forges de la Région du Périgord » par Émile PEYRONNET, ancien assesseur à la Direction de l’Institut Polytechnique de l’Ouest – Établissement d’enseignement Supérieur rattaché à la Faculté des Sciences de Rennes.

LES ANCIENNES FORGES DE LA RÉGION DU PÉRIGORD

L’histoire de la très ancienne et si attachante industrie de la forge et de la fonderie en Périgord, dont la grande activité s’étend du règne de Louis XIV à la seconde moitié du XIX siècle, est généralement peu connue. On pouvait bien trouver, dans les archives et les revues, quelques renseignements sur cette vieille métallurgie, mais il manquait une étude complète, un travail d’ensemble, qui, partant de l’aspect géologique du pays, nous aurait fait connaître son évolution au cours des âges. M. Peyronnet a comblé cette lacune.

Son ouvrage : Les anciennes forges de la région du Périgord, apporte une importante contribution à l’étude de l’archéologie industrielle d’une vaste région, comprenant non seulement le Périgord, mais aussi les parties avoisinantes de l’Angoumois, du Limousin, du Quercy, de l’Agenais et du Périgord.

L’auteur rassemble une abondante documentation industrielle et retrace l’histoire des principales familles de maîtres de forges. Avec le recul du temps, nous nous inclinons devant ces hommes, maîtres et compagnons, qui connurent la prospérité grâce à un travail opiniâtre et réalisèrent, avec de faibles moyens, des œuvres remarquables. C’est ensuite la narration émouvante de la disparition de ces maîtres de forges, sous la poussée du Libre-Echange et du progrès technique.

Ainsi, cet ouvrage présente un attrait tout particulier pour les fondeurs, les métallurgistes, les historiens, les économistes et, en général, pour tous ceux qui s’intéressent aux leçons du passé.

Je ne saurais trop recommander la lecture de ce livre auquel je souhaite tout le succès qu’il mérite, et dont je sais gré à M. Peyronnet, qui collabore depuis de longues années à notre organisation professionnelle de la Fonderie française.

Préface de l’étude intitulée : « Les anciennes forges de la Région du Périgord »

par MAURICE OLIVIER, Président Général des Fondeurs de France.

Retrouvez cet ouvrage sur le site de la Bibliothèque nationale de France :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3345598d.texteImage

De taille imposante, cette plaque de cheminée issue des illustres fonderies du Périgord présente l’héraldique royale traditionnelle, constituée d’une couronne entourée de fleurs de lys et de pommes de pins, promesses de longévité. Elle fut coulée en 1644, cette date faisant partie de son décor établit son attrait historique et son authenticité.
Plaque de cheminée royale en fonte – XVIIᵉ siècle – Périgord – [ME113]
VENDU

Plaque de cheminée royale en fonte – XVIIᵉ siècle – Périgord – [ME113]

Au XVIIe siècle, les forges du Sud Ouest contribuèrent largement à l’armement de la Marine Royale, lançant notamment sur la fameuse route des canons, créée à cet effet en Dordogne, l’artillerie lourde destinée à l’arsenal de Rochefort alors en plein essor. Loin de ces ambitions d’hégémonie militaire, il faut savoir que ces mêmes forges du Limousin, de l’Angoumois, du Quercy et du Périgord menèrent concomitamment de plus pacifiques missions. C’est à cette même époque, en effet, que furent produites de fort belles plaques de cheminées en fonte, développant un éventail de tailles et de motifs foisonnant. Elles étaient quant à elles, et ce n’est pas dommage, dévolues au bien être des êtres humains, optimisant le rayonnement de la chaleur sur les corps blottis au coin du feu. Celle que nous vous présentons ici date de 1644, comme elle l’arbore fièrement au centre de son armoirie royale traditionnelle, à savoir une couronne entourée de fleurs de lys. Plus subtilement, on notera la présence de pommes de pin, promesses de longévité dans la symbolique du christianisme, le sapin restant vert tout au long de sa vie.

Dimensions :
Hauteur : 126 cm, Largeur : 81 cm, Épaisseur : 3 cm

Référence : [ME113]