Coffre de gente Dame en chêne – Louis XIV – XVIIᵉ siècle – Périgord – [ME087]
Ce rare coffre Louis XIV provient d’un Manoir de la sénéchaussée de Sarlat, en Périgord noir, où il fut offert au XVIIᵉ siècle par le Gentilhomme maître des lieux à sa gente Dame afin qu’elle puisse y ranger ses robes cousues d’étoffes précieuses et sa lingerie de soie brodée.
Coffre de gente Dame en chêne – Louis XIV – XVIIᵉ siècle – Périgord – [ME087]

Ce rare coffre Louis XIV provient d’un Manoir de la sénéchaussée de Sarlat, en Périgord noir, où il fut offert au XVIIᵉ siècle par le Gentilhomme maître des lieux à sa gente Dame afin qu’elle puisse y ranger ses robes cousues d’étoffes précieuses et sa lingerie de soie brodée. On observe qu’en dépit de ses trois siècles et demi de bons et loyaux services, ce coffre élancé est toujours aussi fringant. Tous les éléments qui le caractérisent, jusqu’à sa chaude patine ton chocolat, sont d’origine et jouissent d’une qualité de conservation remarquable.

Regardons de plus près la façon dont il a été fabriqué :

• Son format très haut et très étroit découle d’une tradition de fabrication de la Haute Époque. Les proportions des coffres seront appelées à se modifier au cours des siècles, au gré de leur usage, qui évoluera de coffre de voyage à coffre de maison. Dès lors ils serviront tout à la fois de rangement et d’assise. Ils deviendront par conséquent plus larges et moins hauts.

• Dans le même ordre d’idée, les poignées de transport, survivance des campagnes au cours desquelles les Seigneurs partaient guerroyer, ont été conservées sur les côtés.

• Ce coffre qui pour sa part vécut toujours à demeure, fut bâti à partir d’un seul et même arbre de belle taille, car de bel âge. Ce fait est attesté par la largeur des planches choisies qui, même pour les plus grandes d’entre elles en façade et à l’arrière, sont clairement d’un seul et même tenant.

• C’est un assemblage en tourillonnage, c’est-à-dire à l’aide de chevilles en bois, qui assure la stabilité de ce coffre. L’assemblage par bouvetage mâle/femelle ne supplantera cette façon qu’à partir du XVIIIᵉ siècle.

• Ses quatre pieds sont tournés en boule et surmontés d’une large cimaise à la moulure grasse.

• On reconnaît le V inversé, signe distinctif des coffres du Périgord, qui s’inscrit dans la cimaise du haut, précisément au dessus de l’entrée de serrure.

• Ce coffre de gente Dame s’enorgueillit qui plus est d’un décor original de fleurettes en fer forgé, implantées selon le tracé d’un large V, à l’endroit cette fois. Cette délicatesse exprime la fantaisie du menuisier en meuble auquel ce coffre fut commandé par une famille noble au cours du XVIIᵉ siècle en Périgord.

• Le plateau et sa belle moulure recouvrante parachève l’ensemble.

• Élément tout à fait appréciable et singulier, la date de création de ce meuble est gravée sur la partie haute de sa façade. Il s’agit de l’An de grâce 1673.

Dimensions :
Largeur : 138 cm, hauteur : 87 cm, profondeur : 56 cm.

Référence : [ME087]

Le format très haut et très étroit de ce coffre Louis XIV découle d’une tradition de fabrication de la Haute Époque. Les proportions des coffres seront appelées à se modifier au cours des siècles, au gré de leur usage qui évoluera de coffre de voyage à coffre de maison. Dès lors ils serviront tout à la fois de rangement et d’assise. Ils deviendront par conséquent plus larges et moins hauts.
Le format très haut et très étroit de ce coffre Louis XIV découle d’une tradition de fabrication de la Haute Époque. Les proportions des coffres seront appelées à se modifier au cours des siècles, au gré de leur usage qui évoluera de coffre de voyage à coffre de maison. Dès lors ils serviront tout à la fois de rangement et d’assise. Ils deviendront par conséquent plus larges et moins hauts.
Sur, les poignées de transport, survivance des campagnes au cours desquelles les Seigneurs partaient guerroyer, ont été conservées sur les côtés.
Dans le même ordre d’idée, les poignées de transport, survivance des campagnes au cours desquelles les Seigneurs partaient guerroyer à la tête de longues caravanes, ont été conservées sur les côtés.
Ce coffre qui pour sa part vécut toujours à demeure, fut bâti à partir d’un seul et même arbre de belle taille, car de bel âge. Ce fait est attesté par la largeur des planches choisies qui, même pour les plus grandes d’entre elles en façade et à l’arrière, sont clairement d’un seul et même tenant.
Ce coffre qui pour sa part vécut toujours à demeure, fut bâti à partir d’un seul et même arbre de belle taille, car de bel âge. Ce fait est attesté par la largeur des planches choisies qui, même pour les plus grandes d’entre elles en façade et à l’arrière, sont clairement d’un seul et même tenant.
C’est un assemblage en tourillonnage, c’est-à-dire à l’aide de chevilles en bois, qui assure la solidité de ce coffre. L’assemblage par bouvetage mâle/femelle ne supplantera cette façon qu’à partir du XVIIIᵉ siècle.
C’est un assemblage en tourillonnage, c’est-à-dire à l’aide de chevilles en bois, qui assure la solidité de ce coffre. L’assemblage par bouvetage mâle/femelle ne supplantera cette façon qu’à partir du XVIIIᵉ siècle.
Les quatre pieds de ce coffre Louis XIV du XVIIe siècle, sont tournés en boule et surmontés d’une large cimaise à la moulure grasse.
Les quatre pieds de ce coffre Louis XIV du XVIIe siècle, sont tournés en boule et surmontés d’une large cimaise à la moulure grasse.
On reconnaît le V inversé, signe distinctif des coffres fabriqués en Périgord au XVIIe siècle, qui s’inscrit dans la cimaise du haut, au dessus de l’entrée de serrure.
On reconnaît le V inversé, signe distinctif des coffres fabriqués en Périgord au XVIIe siècle, qui s’inscrit dans la cimaise du haut, au dessus de l’entrée de serrure.
Ce coffre de gente Dame s’enorgueillit en outre d’un décor original de fleurettes en fer forgé, implantées selon le tracé d’un large V, à l’endroit cette fois. Cette délicatesse exprime la fantaisie du menuisier en meuble auquel ce coffre fut commandé par une famille noble au XVIIᵉ siècle en Périgord.
Ce coffre de gente Dame s’enorgueillit en outre d’un décor original de fleurettes en fer forgé, implantées selon le tracé d’un large V, à l’endroit cette fois. Cette délicatesse exprime la fantaisie du menuisier en meuble auquel ce coffre fut commandé par une famille noble au XVIIᵉ siècle en Périgord.
Le plateau et sa belle moulure recouvrante parachève l’ensemble.
Le plateau et sa belle moulure recouvrante parachève l’ensemble.
Élément tout à fait appréciable et singulier, la date de création de ce meuble est gravée sur la partie haute de sa façade. Il s’agit de l’An de grâce 1673.
Élément tout à fait appréciable et singulier, la date de création de ce meuble est gravée sur la partie haute de sa façade. Il s’agit de l’An de grâce 1673.

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