Ce tonnelet à huile provient du célèbre centre potier de la Chapelle-des-Pots, situé dans l’ancienne province des Charentes qu’on appelait la Saintonge. C’est uniquement sur le territoire de la Saintonge qu’à partir de Moyen-Âge, avec la belle argile locale, se sont fabriquées ces poteries en forme de tonnelets, où l’on réservait l’huile de noix nécessaire pour l’éclairage de chaque foyer.
"‎Terres de Saintonge : l’art de la poterie, XIIe-XIXe siècle" - Jean-Yves Hugoniot‎ - Paris, Somogy - Éditions d'art, 2003.
"‎Terres de Saintonge : l’art de la poterie, XIIᵉ-XIXᵉ siècle" - Jean-Yves Hugoniot‎ - Paris, Somogy - Éditions d'art, 2003.

LA CÉRAMIQUE EN SAINTONGE, UN ARTISANAT MULTISÉCULAIRE

Cet ouvrage entraîne le lecteur dans l’aventure de la poterie de terre en Saintonge, haut lieu de créativité depuis la Préhistoire. Bien plus qu’un simple vestige archéologique, la céramique révèle la vie quotidienne, de la naissance à la tombe. C’est un véritable indicateur qui accompagne l’humanité dans l’évolution de sa technicité, de ses goûts et de sa culture. Pièces d’apparat, poteries à usage culinaire, domestique ou funéraire, la céramique témoigne au fil des siècles, des rituels des hommes et de leur manière de vivre ensemble. Au fil du temps vont se succéder les innovations des potiers du néolithique créant des formes d’une grande beauté plastique et des décors typiques marqués par la technique de l’empreinte sur leurs vases, écuelles et bols, puis viendront les productions de matériaux de construction tels que briques, tuiles ou éléments d’architecture dans les ateliers gallo-romains. Enfin la virtuosité des potiers du Moyen Âge s’exprimera au cours d’un Âge d’Or dont l’inventivité des formes et des décors se poursuit jusqu’à nos jours.
La céramique saintongeaise renseigne aussi sur les mouvements de population, les échanges commerciaux et les influences artistiques. Très tôt, les potiers ont en effet su voyager et échanger leur savoir-faire. Ce que fit notamment le génial émailleur Bernard Palissy dont les recherches dans son atelier de Saintes ont inspiré et influencé par suite tout l’univers des céramistes. Ouvrage de référence, avec près de 700 pièces reproduites, « ‎Terres de Saintonge : l’art de la poterie, XIIe-XIXe siècle » permet de découvrir la richesse exceptionnelle de ce patrimoine, fruit de la haute maîtrise des artisans du feu des centres potiers de Saintonge.

Ce tonnelet à huile provient du célèbre centre potier de la Chapelle-des-Pots, situé dans l’ancienne province des Charentes qu’on appelait la Saintonge. C’est uniquement sur le territoire de la Saintonge qu’à partir de Moyen-Âge, avec la belle argile locale, se sont fabriquées ces poteries en forme de tonnelets, où l’on réservait l’huile de noix nécessaire pour l’éclairage de chaque foyer.
Tonnelet à huile en terre cuite vernissée – XIXᵉ siècle – Saintonge – [PA080]

Tonnelet à huile en terre cuite vernissée – XIXᵉ siècle – Saintonge – [PA080]

Ce tonnelet à huile provient du célèbre centre potier de la Chapelle-des-Pots, situé dans l’ancienne province des Charentes qu’on appelait la Saintonge. C’est uniquement sur le territoire de la Saintonge qu’à partir du Moyen-Âge, avec la belle argile locale, se sont fabriquées ces poteries en forme de tonnelets, où l’on réservait l’huile de noix nécessaire pour l’éclairage de chaque foyer. Comment les maîtres potiers procédaient-ils ? De la façon suivante; sur un tour en bois, le potier érige tout d’abord une forme qui s’apparente à celle d’un vase, avec un fond. Il ferme ensuite le haut du vase avec un bouchon, ce qui lui confère cette forme de tonnelet, une fois couché. Sur le joufflu de la panse, le potier crée alors une ouverture sommitale, avec un col haut et large. Enfin, il dispose deux anses de part et d’autre, solidement fixées sur les fermetures devenues latérales. Le col et les anses sont recouverts d’une glaçure verte, elle aussi typique de la Saintonge. Cette glaçure permet d’éviter l’absorption de l’huile de noix par le tonnelet, au moment où l’huile est versée. Une barbotine liquide appelée engobe a été préalablement versée largement sur le col et le départ des anses pour servir de support à l’émail.

Dimensions
Largeur : 26 cm, Hauteur : 22 cm, Diamètre : 18 cm

Référence : [PA080]

Comment les maîtres potiers de Saintonge procédaient-ils ? De la façon suivante; sur un tour en bois, le potier érige tout d’abord une forme qui s’apparente à celle d’un vase, avec un fond. Il ferme ensuite le haut du vase avec un bouchon, ce qui lui confère cette forme de tonnelet, une fois couché.
Comment les maîtres potiers de Saintonge procédaient-ils ? De la façon suivante ; sur un tour en bois, le potier érige tout d’abord une forme qui s’apparente à celle d’un vase, avec un fond. Il ferme ensuite le haut du vase avec un bouchon, ce qui lui confère cette forme de tonnelet, une fois couché.
Sur le joufflu de la panse, le potier crée alors une ouverture sommitale, avec un col haut et large. Enfin, il dispose deux anses de part et d’autre, solidement fixées sur les fermetures devenues latérales. Le col et les anses sont recouverts d’une glaçure verte, elle aussi typique de la Saintonge.
Sur le joufflu de la panse, le potier crée alors une ouverture sommitale, avec un col haut et large. Enfin, il dispose deux anses de part et d’autre, solidement fixées sur les fermetures devenues latérales. Le col et les anses sont recouverts d’une glaçure verte, elle aussi typique de la Saintonge.
Cette glaçure permet d’éviter l’absorption de l’huile de noix par le tonnelet, au moment où l’huile est versée. Une barbotine liquide appelée engobe a été préalablement versée largement sur le col et le départ des anses pour servir de support à l’émail.
Cette glaçure permet d’éviter l’absorption de l’huile de noix par le tonnelet, au moment où l’huile est versée. Une barbotine liquide appelée engobe a été préalablement versée largement sur le col et le départ des anses pour servir de support à l’émail.

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